Les nouveaux visages de la Faculté

Jean-Didier Bergilez, architecte, est le nouveau Vice-Doyen à l'enseignement. 



Qui es-tu Jean-Didier Bergilez ?
Licencié en philologie romane et architecte de formation, j’ai été engagé à la Cambre Architecture, puis intégré à la Faculté, il y a près de vingt ans. J’y enseigne principalement dans le cadre des enseignements de Master repris sous l’acronyme HTC (Histoire, Théorie, Critique), en atelier du projet et en « Questions d’Architecture ». Je donne également un cours dans le Master Interuniversitaire de Spécialisation en Etudes de Genre intitulé « Espaces – Genre – Sexualités ». Mes recherches et travaux personnels portent actuellement sur ces rapports entre genre, espaces et sexualités, et plus largement sur l’histoire et la culture architecturales contemporaines.

En quoi consiste la fonction de Vice-Doyen à l’enseignement ?
En toute honnêteté, je ne sais pas précisément en quoi consiste ou devrait consister cette fonction. Les rôles et missions de celle-ci peuvent varier en fonction des contextes facultaires, de l’équilibre et des compétences d’une équipe décanale, des urgences ou projets en cours au sein de l’institution, etc.
Si j’ai accepté aujourd’hui ce mandat, c’est entre autres parce que je suis convaincu non seulement que notre Faculté est riche de pédagogies multiples et diverses portées par des enseignant.e.s investi.e.s, mais également que les étudiant.e.s acquièrent et produisent, à la rencontre de ces contextes pédagogiques, des savoirs, une pensée critique, des projets qui méritent d’être valorisés. Or les conditions actuelles d’enseignement ne nous permettent pas assez de mesurer cela, de le soutenir et d’en rendre compte. Aussi, si je dois, alors que je viens de commencer, identifier un enjeu ou une mission de cette fonction, il/elle est peut-être là : veiller à mettre la pédagogie au cœur de nos préoccupations, avec exigence et esprit critique, et valoriser ce que cet environnement crée. Au sein de notre Faculté, mais aussi vers l’extérieur. Une manière peut-être de faire écho à l’inscription de l’Université et de notre Faculté dans la société.

En dehors de l’enseignement et la fonction de Vice-Doyen, tu as d’autres casquettes liées à l’architecture, peux-tu nous en dire plus ?
Aujourd’hui, ces deux fonctions remplissent très largement mon emploi du temps. Je reste cependant attentif et engagé dans les autres missions qui sont les nôtres en tant qu’académiques au sein de la Faculté. La recherche entre autres : je continue à co-coordonner le laboratoire de recherche hortence, je participe et accompagne également les activités des laboratoires sasha et striges. Je tente par ailleurs de poursuivre mes activités de service à la collectivité… A titre d’exemple, je viens d’intégrer en qualité d’expert issu d’une faculté d’architecture la « Commission des Arts Plastiques – session Architecture » de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui a entre autres pour mission d’évaluer la qualité des projets culturels liés à l’architecture qui demandent un soutien de la FWB. Je continue par ailleurs - et pas assez à mon goût – à rester proche du monde de la publication et de l’édition en étant membre du comité scientifique de la revue Sextant et de la collection « Genre et sexualités » au sein des Presses Universitaires de Bruxelles.