ACT - Art Corps Transdiscipline

questionne l’architecture en se fondant sur la corporéité ; le corps, son corps, un corps dans ses relations à l’écoumène L’idée-guide de l’atelier est la question de la relation du corps multiple à son espace (biologique, chimique, physique, psychique, normé, a-normé, genré, non-genré, sexué, asexué, sensitif, agité, au repos, athlétique, grabataire, fantasmé, … animal, humain, végétal,… domestique, sauvage).
Il s’agit de penser la relation des corps aux espaces mais surtout de mettre en acte ces relations.
Le projet est utilisé comme un outil de connaissance pour questionner les dissymétries vécues aujourd’hui par les publics rendus invisibles par leur exclusion ou leur minorité.
La recherche et l’identification de situations concrètes, de terrains d’actions actuels ou d’acteurs avérés anime notre conduite dans une approche transcalaire et transdisciplinaire au regard de situations qui interpelleront les étudiants sur des thèmes et des publics spécifiques.

CIEL - Conception, Innovation, Enseignement du Logement

L’atelier CIEL – Conception, Innovation, Enseignement du Logement a pour enjeu l’engagement et l’inventivité pour la qualité du logement de demain et plus spécifiquement la recherche spatiale de l'habiter collectif en milieu urbain. Au-delà des objectifs essentiels environnementaux et de production, pour répondre aux besoins croissants de logements abordables et durables, il est indispensable de concevoir des logements offrant un meilleur cadre de vie. Des logements prospectifs, de grande qualité au point de vue spatial, esthétique, urbain mais aussi des usages, en adéquation à la réalité des modes de vie actuels des habitants. De nouvelles formes doivent être inventées, et de nouvelles manières de produire le logement doivent être expérimentées. Les étudiants en architecture, par leur fraîcheur d’esprit et leur pratique du logement, ont un rôle essentiel à jouer dans cette conception nouvelle de la ville et de l’habitat.

COCON - Coconception et coconstruction en architectur

Faire Architecture aujourd’hui est une pratique différente d’autrefois. L’apprentissage signifiant – expérientiel[1] offre aux étudiants des conditions favorables pour stimuler leur désir d’apprendre. Il se fait par l’action[2]. C’est par ce biais que l’étudiant.e tendra vers son autonomie et son émancipation en définissant son rôle individuel et collectif au sein de l’atelier.
Faire Architecture, c’est donc aussi Faire avec les mains et, ce faisant, Faire acte. La pratique du Faire nécessite en effet une résolution à dé-Faire certaines pratiques afin d’en créer de nouvelles. Notre thématique propose de répondre à ces enjeux en mettant l’accent sur la pédagogie par le Faire, en lien avec une réflexion sur le rôle de l’architecte et sa relation avec la réalité.
L’atelier COCON abordera une question sociétale sur une année complète au travers des laboratoires d’approches diversifiées en Q1 (interventions in-situ, écriture, vidéos, dessins, sons, montages, attitudes, interview, maquettes conceptuelles, …) afin de nourrir la réflexion et d’amorcer la mise en place d’un parti-pris à développer et matérialiser sous différentes formes pour le Q2.

[1] John Dewey, Expérience et éducation (Paris: Armand Colin, 1938).
[2] Carl Ransom Rogers, Daniel Le Bon, et Daniel Hameline, Liberté pour apprendre (Paris: Dunod, 2013).

COMMUN.E

L’atelier commun.e se veut être une tour d’ivoire à la porte grande ouverte, articulant la pratique spéculative du projet en atelier avec une attention très précise et sensible au milieu socio-spatial sur lequel se pensent les interventions. Pour ce faire, commun.e travaille essentiellement avec de alliances : l’alliance avec des experts invités de disciplines connexes mais indispensables (urbanisme et sciences sociales), l’alliance des acteurs clé du terrain de travail, Charleroi, dont l’expertise ne pourrait jamais être approximée en l’espace de deux quadrimestres. L’alliance aussi avec l’étudiant.e que nous voulons acteur d’un atelier à la gestion concertée, faisant la part belle aux dynamiques de groupe. Enfin, les projets issus de l’atelier sont eux aussi à la fois des édifices et des alliances, entre habitants, entre acteurs, entre lieux, entre vivants.

CUMA - Club d'Utilisation du Matériel Architectural

L’atelier CUMA s’inscrit dans la prolongation des thématiques abordées au cours de ces 10 dernières années par l’Unité de production. Ces thématiques peuvent être résumées selon 3 champs de préoccupations principaux :
Une attention aux productions matérielles spécifiques à la discipline architecturale.
Une attention à la culture architecturale et à la recherche et la manipulation des références.
Une attention aux enjeux du “nouveau régime climatique” et ses effets sur la discipline architecturale.

MANO - Voyage en théorie

Voir, étudier, toucher, sentir, comprendre pour faire naître l’émerveillement par le voyage : Aristote fondait l’École péripatéticienne en 335 AC au Lycée d’Athènes. Il y enseignait en marchant.
MANO propose une expérience semblable en invitant au déplacement et faire naître l’émerveillement par l’attitude du dépaysement en créant les conditions d’une rupture à l'égard du connu. Le retour est aussi important que la sortie. L’étudiant doit trouver l’étincelle qui allumera l’intentionnalité future, le désir d’apprendre, de projeter et de mettre en perspective. Le voyage d’architecture est un moyen de développer une attitude, celle de l’architecte capable de mettre à l’épreuve sa radicalité par le déplacement, à la fois humble et engagé, vers la question qui lui est posée dans toute sa complexité et sa richesse contextuelle. Tout problème de définition architecturale débute par un effort. Le véritable objet n’étant pas la forme mais l’ensemble des relations entre la forme et son contexte.

MML - MicroMega Lab

L’atelier explore les phénomènes de fabrication et de développement des villes ; l’évolution de leurs paysages jusque dans leurs périphéries. Il en identifie les contours - plus ou moins nets - historiques, physiques et invisibles et explore leurs interstices. Il situe ensuite le projet d’architecture dans un lieu qui le nourrit de ses spécificités géographique, biologique, écologique, historique et anthropique. l’atelier interroge la nature de l’architecture au contact du paysage, et y répond au travers de productions spatiales urbaines et péri-urbaines qui contribuent aux transformations de leur environnement, du cadre de vie et du quotidien de nos sociétés contemporaines.

PC - Pratiques Critiques

Pratiques critiques est un environnement pédagogique qui place au centre de ses préoccupations la dimension critique des pratiques de l’espace ; l’atelier propose aux étudiant·e·s de réfléchir et d’agir en termes de pratiques critiques, envisageant le champ de l’architecture et des architectes de manière ouverte, spéculative, socialement engagée, historiquement ancrée et localement située.
L’atelier fonctionne selon des modalités diverses : laboratoire de production, club de réflexion, lieu d’exposition et d’accueil d’intervenant·e·s internes ou externes à la Faculté. Il incite les étudiant·e·s à en être les coproducteurs et coproductrices, voire le moteur.
En tant qu’espace critique, l’atelier interroge son environnement, ses modes opératoires, ses conditions d’existence, de conception, de production, d’usage, de réception ; il interroge le contexte social, économique, culturel et pédagogique, y compris la relation entre étudiant·e·s, enseignant·e·s et instances universitaires.

Terrains

met l’accent sur le lien entre architecture et patrimoine entendu au sens large, travaillant en relation avec le centre de recherche HABITER et les modules de Questions d’architecture « Architecture-Développement-Patrimoine ». L’atelier travaille en collaboration avec des universités et acteurs urbanistiques dans les pays méditerranéens pour proposer des projets « situés » dans le temps et l’espace (inscrits dans un processus, dans un contexte culturel précis, porté par des acteurs spécifiques). Développé en continuité sur deux quadrimestres, l’atelier consacre le premier à une approche analytique (travail de description) et le second à un approfondissement par le projet.

TRAME - Territoire Réaffectation Architecture Mémoire Matérialité Empathie

L’atelier TRAME interroge l’incorporation d’ensembles architecturaux existants au sein des logiques de transitions économiques du Territoire et en réponse aux défis sociétaux et environnementaux présents et futurs. Dans le cadre d’une vision intégrale de la durabilité qui s’étend à différents niveaux d’échelle, la question de la réaffectation du bâti existant comme alternative à la construction neuve devient essentielle tout comme le choix des ressources et la Réutilisation des matériaux. L’atelier explore le projet d’Architecture comme une opération stratégique de réécriture d’une partie du territoire conçu comme un palimpseste dont la Mémoire est conditionnée par la stratification cumulative d’interventions d’époques et de rationalités différentes. L’existant est pris comme point de départ d’un passé inachevé. Par l’étude de références et l’observation de l’existant dans leurs détails et fragments, l’atelier aborde la Matérialité et la question énergétique comme une intention architecturale. Du point de vue de l’Empathie – la capacité de se projeter dans ou de se mettre dans la peau d'une forme objective – nous souhaitons interroger l’imbrication entre matérialité, composition, construction, espace et culture.

UN - Urban Nature

“(...) How can a culture as educated as ours be so unconscious, so reckless, in its relations with the living earth?” (Stengers, 2012)
This interrogation is of particular interest to us when the climate, economic or sanitary crises are shaking us. Wouldn't we be reinforcing an incorrect, untenable configuration between humans and all other inhabitants of the planet? And if so, how to reverse this trend by both conceptualizing and designing our cities differently? “Urban Assemblages” (the design unit preceding Urban Nature) believed that the socio-economic and ecologic transition of existing cities and their hinterland was the condition for a sustainable future. “Urban Nature” proposes instead that sustainability will be forever hindered unless we do not revise the onto-epistemological basis that dissociated cities from nature in the first place.
 

Choix des ateliers pour les étudiants

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