Ateliers


A partir de la 3ème année de bachelier, les étudiant.e.s choisissent un atelier à la thématique bien spécifique. Ces ateliers dits « verticaux » réunissent des étudiants de BA3, MA1 et MA2 autour d’une question commune.
 
Architecture Construite

aborde la matérialité comme une intention architecturale, et ce dès l’esquisse du projet sous ses différents aspects: la dimension plastique (le choix des matières, leur combinaison et leur mise en œuvre dans l’espace, qualités sensuelles des matériaux) autant que la durabilité ou la fonctionnalité (adaptation à l’usage des lieux, tenue dans le temps, respect de l’environnement). Enfin la maîtrise de la mise en œuvre complète cette approche, permettant d'échapper avec élégance à la pesanteur des questions constructives pour donner accès à une vraie liberté de conception.

Architecture et Anthropologie

souhaite donner une chance de questionner les fondements d’une société en perpétuelle évolution, et de bousculer ses prétendus acquis sociaux. La « ville de demain » ne peut émerger sans la considération des problèmes actuellement rencontrés dans les grandes villes européennes, ceux-là même que notre société pointe aujourd’hui de plus en plus souvent du doigt. Ces coupables sont la crise environnementale globale, la surconsommation et l’ingérence mondiale des déchets produits par l’Homme.

Architecture et Paysage

propose d’interroger la rencontre entre architecture et paysage au travers de productions spatiales qui contribuent aux transformations de l’environnement/du cadre de vie du quotidien de sociétés contemporaines. L’atelier emprunte les réflexes paysagistes pour lire et analyser un site, tels que l’arpentage, le relevé in situ, la considération du projet pour le sol et le vivant et leur évolution sur le long terme. Il explore la nature perméable de l’architecture au contact du paysage et s’attache à situer le projet dans un lieu qui le nourrit de ses spécificités géomorphologique, biologique, écologique, historique et économique.

Digital Fabrication Studio (1)

propose - au travers d'une pédagogie active - une immersion au Fablab de ULB dans un environnement interdisciplinaire à la croisée des Sciences, de l'Art et de la Technologie. En partant d'une situation réelle et complexe, l’atelier mobilise toutes les forces techniques et sociales nécessaires pour y répondre en passant par le développement et la documentation de solutions techniques. En travaillant par immersion, les étudiants deviennent acteurs de la situation et cherchent à créer un impact dans la vie réelle.

Digital Fabrication Studio (2)

est un atelier d'architecture immersif, à caractère transdisciplinaire, centré sur les questions des nouvelles technologies, la recherche et le processus. Le studio fonctionne comme un laboratoire d'exploration du projet par la production de maquettes, de prototypes, de détails en vraie grandeur, et du travail sur la matière. Il est un espace collaboratif connectant les étudiants, les chercheurs, des utilisateurs, des artisans et des experts de la fabrication digitale et participant à un réseau international de plusieurs écoles qui travaillent toutes autour des mêmes thématiques. L’atelier travaille également en s'appuyant sur le Laboratoire d'Architectures Digitales de la Faculté et en collaboration avec d'autres Laboratoires de fabrication numérique et structures privées spécialisées.

Histoire, Théorie et Critique

propose une formation qui combine la recherche appliquée propre à tout atelier du projet d’architecture et les spécificités de l’approche théorique caractéristique des formations optionnelles appelées « Questions d’architecture ». Ce regroupement pédagogique est fondé sur le partage de convictions fondamentales simples : « faire de l’architecture » ne peut se comprendre hors de l’histoire, ni se penser sans théorie, ni se fonder sans critique ; « apprendre l’architecture », c’est également s’ouvrir à d’autres figures qu’au seul « architecte qui fait projet », pour parler plus globalement des pratiques qui sont liées aux différents métiers de l’architecture. Plus largement et spécifiquement à la fois, il s’attache au développement chez l’étudiant.e d’une attitude réflexive enrichissant les théories et les pratiques de l’architecture.

Logement Innovant

aborde comme thématique la conception spatiale du logement et son évolution face aux enjeux urbains. Pour ce faire l’atelier articule deux approches complémentaires. D’une part une approche dite « sans-contexte » concentre les efforts de créativité dans l’exploration de nouvelles configurations d’habitat à partir des contraintes émanant de l’intérieur du projet (programmation, influences, spatialité). D’autre part l’atelier est régulièrement sollicité par des organismes publics pour réfléchir sur le potentiel de sites existants en matière de logement. Ce type de projet est développé avec un objectif d’assistance au public en vue de la définition d’un programme, d’un gabarit et d’un budget.

Micromegas Lab

explore la complexité métropolitaine avec la conviction que le projet d’architecture peut contribuer à son amélioration. L’atelier propose d’aborder la fabrication du projet d’architecture par le biais de comparaisons entre les échelles macro et micro de la ville. Cette manière d’appréhender le large spectre sous-tend que les mécanismes des métropoles est une source intarissable d’idées pour le projet. Joindre ces deux visions extrêmes de la ville est une manière d’aborder le large spectre qui sous-tend les mécanismes des métropoles et une source intarissable d’idées pour le projet.

Mutations

se propose d’explorer la réalité urbanistique contemporaine et de l’améliorer à travers des propositions spatiales concrètes. Cet atelier a l’ambition de se focaliser sur l’évolution des tissus urbains délaissés nécessitant urgemment la mise en place de mesures de reconstruction. Il propose d’analyser une série de cas, de lieux, de mesures et de stratégies urbanistiques afin d’offrir aux étudiant.e.s la possibilité de se familiariser et de s’impliquer activement dans les débats de l’architecture contemporaine et de les préparer à proposer des solutions spatiales innovantes et évolutives.

TAATOO

(Tourisme & Architecture: approches transdisciplinaires des opportunités de l’Ourthe) explore le territoire de la vallée de l’Ourthe par le questionnement de ses relations au tourisme par le passé, aujourd’hui et demain. L’atelier s’est attaché plus spécifiquement à la section septentrionale de la vallée, à l’approche de Liège entre Tilff et Comblain-au-Pont. Son enjeu est l’identification de formes émergentes de tourisme à même de rétablir une relation durable, inclusive et structurante avec le territoire: un tourisme social et éducatif capable de réinvestir les espaces ruraux et post-industriels au sein de la vallée, lieux emblématiques des transformations de son paysage en demande de reconsidération.

Terrains d’Architecture

met l’accent sur le lien entre architecture et patrimoine entendu au sens large, travaillant en relation avec le centre de recherche HABITER et la Question d’architecture Architecture-Développement-Patrimoine. L’atelier travaille en collaboration avec des universités et acteurs urbanistiques dans les pays d’Afrique du Nord pour proposer des projets « situés » dans le temps et l’espace (inscrits dans un processus, dans un contexte culturel précis, porté par des acteurs spécifiques). Développé en continuité sur deux quadrimestres, l’atelier consacre le premier à une approche analytique et le second à un approfondissement par le projet.

Unité de Production

s’intéresse aux effets du « nouveau régime climatique » sur la discipline architecturale. Le « nouveau régime climatique » constitue les nouvelles conditions d’existence conséquentes des bouleversements environnementaux engendrés par les sociétés humaines extractivistes. Une situation collective inédite face à laquelle les réactions actuelles sont partagées entre le déni du climato-scepticisme, le greenwashing du capitalisme vert et l’effroi de la collapsologie. L’atelier interroge la place de l’architecte comme auteur vis-à-vis des humains et non humains impliqués directement ou indirectement par les conséquences de ses projets, et se caractérise par une exigence forte quant à la qualité des enquêtes qui nourrissent le projet et quant à la maîtrise des outils de représentation.

Urban Assemblages

est un atelier de recherche par le projet qui est né de deux convictions : d’une part que les villes sont capables d’éclairer notre présent et (proche) futur; d’autre part qu’il est nécessaire d'entamer une transition socio-économique et écologique en tant que prémisse d'un avenir durable. Pour pouvoir accompagner une telle transition, l’atelier invite les étudiants à dépasser l'héritage de l'urbanisme. Cela nécessite de saisir les flux, les acteurs et les lieux dans leurs propositions de transformation urbaine. Les villes sont en effet tissées de flux et de stocks de matières et d'énergie. Elles dépendent de processus techniques et socio-économiques spécifiques de production et de consommation. Dans les temps turbulents et instables que nous habitons, il devient urgent d’explorer comment nous pouvons participer à ces processus en tant que concepteurs spatiaux.