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Le grand atelier
Denis Delpire, Julie Martineau, Philippe De Clerck + Fanny Calmels
Le Grand Atelier est né de la rencontre de deux ateliers partageant la vision d’une Pédagogie Ouverte (Participation, Coopération, Transparence) soutenant une figure d’architecte engagé au sein de dynamiques collectives situées, et articulant sensibilités écologiques et sociales.
L’atelier Architecture Construite se focalise sur une pédagogie par le faire, pédagogie active permettant de générer des apprentissages à travers la réalisation d'une production concrète et favorisant la construction légère. Plus particulièrement l’atelier propose de tester directement en grandeur réelle les premières esquisses et de faire évoluer celles-ci par feed-back successifs jusqu’au projet construit final.
De son côté l’atelier hybride Architecture et Paysage propose d’interroger la rencontre entre architecture et paysage au travers de productions spatiales qui contribuent aux transformations de l’environnement/du cadre de vie du quotidien de sociétés contemporaines. L’atelier explore la nature perméable de l’architecture au contact du paysage et s’attache à situer le projet dans un lieu qui le nourrit de ses spécificités géomorphologique, biologique, écologique, historique et économique.
Cette année ces ateliers proposent de faire converger leurs deux énoncés dans des trajectoires croisées. Intuition, exploration et positionnement seront les maître-mots des deux ateliers, selon des modalités qui seront ponctuées de plusieurs moments de mise en perspective collective et de pollinisation, entre regard partant du territoire et regard partant de la matière.
Les projets de l’atelier Architecture Construite ont un enjeu réel. Les objets produits sont UTILES à une personne particulière ou à la société en générale. L’utilité implique l’engagement de l’étudiant et le réalisme de ses réponses. La réalisation d’une idée nécessitera donc la prise de conscience de toutes les contraintes réelles et notamment de son financement. L’objectif de l’atelier est de produire des projets non seulement issus des besoins des acteurs de la société civile (écoles, monde associatif,…) mais également produits avec leur aide (écoles professionnelles, IFAPME,…). Cette approche se retrouve cette année également dans l’énoncé d’Architecture et Paysage, en collaboration avec la coopérative du Grand Bois Commun.
L’atelier Architecture et Paysage emprunte les réflexes paysagistes pour lire et analyser un site, tels que l’arpentage, le relevé in situ, la considération du projet pour le sol et le vivant et leur évolution sur le long terme, « l’analyse inventive » telle que définie par Bernard Lassus (voir pdf de l’énoncé). La richesse des relations entre conception architecturale et transformation du paysage se situe à la croisée de préoccupations et d’expérimentations in situ, chaque territoire d’investigation mobilisant des enjeux intellectuels qui l’oriente vers l’autre. Les approches spatiales entre projet d’architecture et projet de paysage se reconnaissent dans la culture de l’espace, la manipulation des échelles spatiales et le processus du projet. Elles se distinguent dans l’appréhension du vivant et l’échelle temporelle pour le paysage et le caractère bâti pour l’architecture. Dans l’atelier Architecture Construite également, un des enjeux sera de développer une réceptivité aux rapports de l’humain parmi les vivants, et une sensibilité à l’architecture comme diplomatie au sein de ces relations.
Le Grand Atelier est né de la rencontre de deux ateliers partageant la vision d’une Pédagogie Ouverte (Participation, Coopération, Transparence) soutenant une figure d’architecte engagé au sein de dynamiques collectives situées, et articulant sensibilités écologiques et sociales.
L’atelier Architecture Construite se focalise sur une pédagogie par le faire, pédagogie active permettant de générer des apprentissages à travers la réalisation d'une production concrète et favorisant la construction légère. Plus particulièrement l’atelier propose de tester directement en grandeur réelle les premières esquisses et de faire évoluer celles-ci par feed-back successifs jusqu’au projet construit final.
De son côté l’atelier hybride Architecture et Paysage propose d’interroger la rencontre entre architecture et paysage au travers de productions spatiales qui contribuent aux transformations de l’environnement/du cadre de vie du quotidien de sociétés contemporaines. L’atelier explore la nature perméable de l’architecture au contact du paysage et s’attache à situer le projet dans un lieu qui le nourrit de ses spécificités géomorphologique, biologique, écologique, historique et économique.
Cette année ces ateliers proposent de faire converger leurs deux énoncés dans des trajectoires croisées. Intuition, exploration et positionnement seront les maître-mots des deux ateliers, selon des modalités qui seront ponctuées de plusieurs moments de mise en perspective collective et de pollinisation, entre regard partant du territoire et regard partant de la matière.
Les projets de l’atelier Architecture Construite ont un enjeu réel. Les objets produits sont UTILES à une personne particulière ou à la société en générale. L’utilité implique l’engagement de l’étudiant et le réalisme de ses réponses. La réalisation d’une idée nécessitera donc la prise de conscience de toutes les contraintes réelles et notamment de son financement. L’objectif de l’atelier est de produire des projets non seulement issus des besoins des acteurs de la société civile (écoles, monde associatif,…) mais également produits avec leur aide (écoles professionnelles, IFAPME,…). Cette approche se retrouve cette année également dans l’énoncé d’Architecture et Paysage, en collaboration avec la coopérative du Grand Bois Commun.
L’atelier Architecture et Paysage emprunte les réflexes paysagistes pour lire et analyser un site, tels que l’arpentage, le relevé in situ, la considération du projet pour le sol et le vivant et leur évolution sur le long terme, « l’analyse inventive » telle que définie par Bernard Lassus (voir pdf de l’énoncé). La richesse des relations entre conception architecturale et transformation du paysage se situe à la croisée de préoccupations et d’expérimentations in situ, chaque territoire d’investigation mobilisant des enjeux intellectuels qui l’oriente vers l’autre. Les approches spatiales entre projet d’architecture et projet de paysage se reconnaissent dans la culture de l’espace, la manipulation des échelles spatiales et le processus du projet. Elles se distinguent dans l’appréhension du vivant et l’échelle temporelle pour le paysage et le caractère bâti pour l’architecture. Dans l’atelier Architecture Construite également, un des enjeux sera de développer une réceptivité aux rapports de l’humain parmi les vivants, et une sensibilité à l’architecture comme diplomatie au sein de ces relations.